Phnom Penh : bidonville et voie ferrée – Reportage journalistique
En décembre 2019, je me suis rendu à Phnom Penh, au Cambodge, pour réaliser un reportage photo. L’objectif était de documenter les conditions de vie dans un bidonville situé en plein centre-ville. Ce travail visait à sensibiliser le public à travers des publications dans la presse ou des magazines.
Une précarité urbaine alarmante
De nombreuses familles, poussées par l’extrême pauvreté des campagnes cambodgiennes, migrent vers les centres urbains dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie. Phnom Penh, la capitale, illustre bien ce phénomène. L’exode rural est particulièrement visible le long de la voie ferrée traversant le quartier de Tuol Kok, un secteur à la fois moderne et résidentiel.
Conditions de vie dans le bidonville
Les familles qui s’installent ici affrontent des conditions de vie extrêmement précaires :
- Proximité dangereuse des trains : Les habitations se trouvent à quelques mètres seulement des voies, augmentant les risques d’accidents.
- Pollution : Déchets et insalubrité affectent gravement la santé des habitants.
- Surpopulation : Le manque d’espace accentue les tensions sociales.
Des défis sociaux majeurs
Outre ces problèmes, les habitants font face à :
- Chômage élevé : Peu d’opportunités économiques pour les nouveaux arrivants.
- Accès limité à l’éducation et aux soins : Les infrastructures de base sont insuffisantes ou inaccessibles.
Malgré tout, certains résidents font preuve d’une remarquable résilience. Soutenus par des ONG locales, ils travaillent à améliorer leur quotidien à travers persévérance et solidarité.
Les coulisses du reportage
Ce travail photographique a parfois été délicat.
Une population accueillante mais des réalités difficiles
Les Cambodgiens sont chaleureux et souriants, souvent enthousiastes à l’idée d’être photographiés. Cependant, dans ce bidonville situé le long des voies ferrées, l’insécurité régnait : toxicomanie, alcoolisme, prostitution et pauvreté extrême faisaient partie du quotidien.
Collaboration avec un guide local
Pour garantir ma sécurité, j’étais accompagné d’un fixeur local lors de mes visites. Cette présence m’a permis d’accéder à des zones sensibles tout en respectant les habitants. Mon objectif était de capturer des images authentiques reflétant la dignité et les difficultés de ces personnes.
Pourquoi ce portfolio est essentiel
Ce reportage photo contribue à sensibiliser le public à la réalité des inégalités sociales et urbaines au Cambodge. Il offre une perspective unique sur les conséquences de l’urbanisation rapide dans les pays en développement.
Vous pouvez m’écrire si le sujet retient votre attention
Photographies